L'assurance commerciale pour l'entrepreneur : À tort, plusieurs propriétaires d'entreprise s'imaginent que les assurances commerciales c'est trop cher, que de toute manière ça ne s'adresse qu'aux grandes entreprises car seulement celles-ci ont les moyens de les payer et qu'en cas de sinistre ou de vol il sera plus avantageux de tout racheter de leur poche plutôt que de s'exposer à toutes sortes de primes élevées. Certes, la portion de la couverture pour le matériel informatique, l'inventaire ou le mobilier peut être élevé durant la première année et atteindre 10% à 20% de la facture initiale d'achat (sans compter que les mécanismes de dépréciation et d'amortissement peuvent apparaître comme des éléments décourageant). Mais le montant de sa prime ira ensuite en diminuant significativement d'année en année, au fur et à mesure que vous bâtirez un historique de confiance, jusqu'à fondre de 50% lors de la 8ième année. Donc, débuter à s'assurer maintenant peut représenter un très bon investissement à long terme alors que la valeur et l'ampleur des biens appartenant à votre entreprise risquent de croître d'ici là. Votre courtier peut vous préparer plusieurs scénarios en utilisant de simples règles de 3.
Ensuite, si le propriétaire croit fermement qu'il ne fera pas banqueroute en cas d'événement majeur survenant au niveau du matériel, la plus grande menance à la survie d'une jeune entreprise réside plutôt dans les poursuites. Une organisation mal rôdée, des employés peu sûrs ni bien entraînés, ou encore une politique mal définie en matière de sécurité, de retour ou de garantie offerte aux clients sont autant de facteurs de risque pouvant diriger un commerce vers le cauchemar. Que faire par exemple si vous êtes propriétaire d'une pizzéria et que malgré une procédure planifiée en matière d'allergie, votre employé négligent met une pizza en contact avec des crevettes alors que le clients a bien mentionné son allergie avant de commander? Si la négligence de votre restaurant est avéré devant une cour, vous vous exposez à une poursuite important pouvant tout mettre en péril et même vous placez, en tant qu'administration, dans une fâcheuse situation.
Deuxième cas: un employé mécontent décide volontairement de causer des dommages importants (par exemple un incendie criminel) à vos installations avant de s'enfuir. Aurez-vous les moyens d'embaucher un avocat et un enquêteur pour ensuite le poursuivre ou encore d'exonérer votre responsabilité devant le propriétaire de l'immeuble chez qui vous n'êtes que locataire?
Troisième cas: en tant que traiteur, vous possédez un camion de transport réfrigéré pour livrer vos plats. Celui-ci tombe en panne par une chaude journée d'été et vous devez tout de même livrer 200 repas à un mariage champêtre. Votre assureur peut vous dédommager à 100% pour la location in extremis (et coûteuse pour un samedi) d'un véhicule équipé d'un système de refroidissement répondant aux normes.
L'erreur fréquente dans tous ces cas-ci est de négliger l'imprévisible et d'adopter un mode de pensé magique : cela n'arrive qu'aux autres et je fais confiance à ma bonne étoile.
Le courtier d'assurance commerciale n'est pas qu'une courroie de transmission qui prépare des documents, récupère votre chèque et puis s'en va. Le premier travail de celui-ci sera de visiter vos lieux d'affaire, de réaliser un schéma et de vos équipements, de noter les factures d'entretien et de faire inspecter vos véhicules de transport et livraison, détailler votre activité et de faire vérifier les points vitaux en matière de sécurité (fenêtres, sortie de secours, fonctionnement des gicleurs et extincteurs dont la date n'est pas périmée, carnet de maintenance de l'ascenseur à jour, présence d'un système d'alarme relié à une centrale de surveillance autorisée et reconnue par l'assureur etc). Il contribue ainsi à vous préparer un dossier en béton pour éviter les tracas, litiges et délais au moment d'une réclamation. Il s'occupera aussi de remplir la réclamation s'il survient un dommage à votre installation ou de vous diriger vers des fournisseurs certifiés (ex: vitrine fracassée ou tags/grafiti barbouillant votre façade après le passage de vandales).
Pour en savoir davantage, voici ci-bas plusieurs ouvrages publiés ces dernières années que vous devriez consulter.
L'assurance pour les nuls - environ 30$ dollars - 400 pages - un livre de Laurence de Percin
Les assurances de dommages - Environ 20$ dollars - 120 pages - Julien Molard
Réussir la vente d'assurance - 40$ dollars - 250 pages facilement lisibles - Jean Stuckert
Assurances de personnes - 170$ - La Bible à tout faire pour les courtiers professionnels étudiants ou propriétaires de société de courtage - Un livre de François Couilbault - Couvre règles lois et règlements à jour pour l'année 2011
Droit des assurances - 50$ dollars - +900 pages - Une brique d'Yvonne Lambert-Faivre Dalloz-Sirey
Les grands principes de l'assurance - 350 pages couverture reliée - Écrit par François Couilbault
L'assurance en 110 questions par Francis Noël 175 pages - Environ 20$ dollars canadiens
Les techniques d'assurance en 34 fiches - André Martin - Environ 25$ dollars - Pour conseiller
Accident Adaptable Adhérent Affiliation Agent général Antécédents Assistance Risques Certificat d'Attestation de Couverture Avance sur recours Montant de l'avenant Barèmes d'invalidité Caution Solidaire Clauses à déterminer Cotisation volontaire mensuelle Cumul approprié à la date anniversaire d'émission Les dommages immatériels par rapport à la durée du contrat (échéance classique de n'importe quelle police) Fautes intentionnelles renonce le droit à l'indemnité Indexation au coût de la vie Préjudice au prorata temporis Vous devez répondre à un questionnaire auquel répondre sur l'honneur Résiliation en cas de fraude pour le sociétaire Subrogation en cas de recours.
*Des protections simples aux plus compliquées pour vos possessions ou votre paix d'esprit par rapport à vos proches
Soumettre
votre site
(lien réciproque obligatoire)
*Site
récemment ajoutés |